Bécajat

Départ : A la Croix-du-Sud, prendre la D9 en direction de Châtel-Montagne. 1. Après 200 m, emprunter le chemin qui monte à gauche et surplombe la route.
2. Déboucher sur le chemin de Bécajat et passer devant le parc accrobranche. Après un lacet, suivre la large piste qui s’élève progressivement vers l’auberge de Bécajat.
3. Sur le parking (vue superbe sur la plaine roannaise), prendre le raidillon à droite (ouest) et garder le cap. Après une large courbe, le sentier redescend vers le Sud.
4. Au bois de Malgoutte (pour l’allée de hêtres tortueux, prendre le chemin à droite), continuer vers le sud et remonter au Fouet-Haut.
5. Traverser la D39 et dévaler vers le Fouet-Bas. Descendre la route à droite.
6. Au carrefour virer à gauche dans le chemin en direction de la Croix du Sud.
7. Après une longue courbe à flanc de montagne, passer entre les maisons du hameau de Garrivier. Remonter la route à gauche et rejoindre votre point de départ par la D39.

A savoir :
Ancienne colonie de la ville de Roanne, Bécajat est redevenu un lieu d’accueil touristique. Un gîte auberge relais équestre permet aux amoureux de la randonnée de faire une halte méritée et de profiter pleinement d’un des plus beaux points de vue des Monts de la Madeleine.

Les hêtres tortueux de Malgoutte, repertoriée et protégée par le Syndicat mixte des Monts de la Madeleine, l’allée de hêtres de Malgoutte a été façonnée par la main de l’homme et la technique du plessage. Utilisée depuis le Moyen-âge dans les régions bocagères (notamment le Morvan), cette technique consistait à utiliser certaines essences d’arbres (noisetier, hêtre...), pour créer des clôtures naturelles en «tissant» les branches. Les jeunes pousses sont fendues, penchées et maintenues inclinées pour créer une trame régulière. En se développant à la verticale et à l’horizontale, et en s’épaississant les branches forment une barrière infranchissable qui peut contenir le bétail ou tenir à distance des cultures les animaux sauvages. L’entretien de cette haie vive permet aussi de récolter du bois de chauffage. Abandonné avec la généralisation du fil de fer barbelé, le plessage est encore utilisé par des passionnés qui font revivre ces techniques.

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